Francesco, l’autre scarlatti, pape de la polyphonie sacrée
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CRITIQUE - Juste paru, le dernier disque de l’ensemble Armonico Consort rend hommage à Francesco, compositeur oublié de la célèbre famille. Spectaculaire! Pour la postérité, le nom de
Scarlatti est principalement resté attaché à Domenico, ou «Mimo»: le père des fameuses 555 sonates pour clavecin ; graal d’innombrables claviéristes, entre autres depuis l’intégrale que leur
consacra un certain Scott Ross dans les années 1980. Les amateurs de baroque savent que son père, Alessandro, fut un compositeur patenté d’opéra, reconnu de son vivant comme l’un des pères
de l’opéra napolitain, parfois même surnommé l’«Orphée italien». Même si peu de ses opus lyriques restent joués ou enregistrés de nos jours. Qui se souvient, en revanche, de Francesco? Le
dernier-né de la fratrie Scarlatti (Alessandro avait sept frères et sœurs, tous musiciens) fut pourtant le compositeur d’une musique sacrée à la veine théâtrale spectaculaire. Et aurait sans
doute mérité d’être reconnu comme l’un des grands maîtres de la polyphonie vocale de la première moitié du XVIIIe siècle. C’est ce que vient rappeler l’ensemble britannique du chef et
claveciniste anglais Christopher…