"Casser des barrières": à Strasbourg, "Ringo" lance une cagnotte en ligne pour obtenir un nouveau fauteuil roulant électrique


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BFMTVAlsaceBas-RhinStrasbourgStrasbourg"Casser des barrières": à Strasbourg, "Ringo" lance une cagnotte en ligne pour obtenir un nouveau fauteuil roulant électriqueLe 05/06 à


17h26PartagerPartagerWhatsappLinkedInMailmessengerJean-Claude "Ringo" Weiss a ouvert une cagnotte en ligne pour pouvoir se payer un nouveau fauteuil électrique dernière génération. Le but


pour Ringo: être plus autonome et casser les barrières sociales.


Un nouvel équipement qui a un coût. À 57 ans, Jean-Claude Weiss, de son surnom "Ringo" Weiss, a décidé de lancer une cagnotte en ligne afin de réussir à se payer un matériel adapté à son


handicap: un fauteuil électrique dernière génération qui coûte 35.000 euros.


Personne à infirmité motrice cérébrale depuis sa naissance, ce Strasbourgeois s'est déchiré les muscles du dos lors d'un exercice de musculation en 2001 et se déplace depuis en fauteuil


roulant.

"Ce fauteuil, il pourrait casser des barrières"


Aujourd'hui, son fauteuil actuel possède quatre roues et est très particulier. Il n'est surtout plus adapté à Ringo. "Comme j'ai des inflammations musculaires, je ne peux plus attraper les


joysticks, je suis coincé", montre-t-il à BFM Alsace.


Le fauteuil électrique dont il rêve a deux roues. Dernier cri, il permet de monter des escaliers. Un équipement qui lui changerait la vie et lui permettrait de gagner en autonomie.

"J'ai


juste à tendre les jambes, me pencher un peu en avant et je peux avancer! Même s'il ne va pas vite, je peux avancer."


De plus, Ringo estime que ce fauteuil est visuellement plus commun. "Ce fauteuil, il pourrait casser des barrières. On me regarderait normalement, vu que c'est un fauteuil sur deux roues. Ce


serait déjà curieux de dire 'oh, c'est quoi comme fauteuil ça?'


"C'est comme ça que l'on peut avoir de meilleures conversations, beaucoup plus ouvertes et naturelles", appuie-t-il.

Très engagé dans la vie associative


Depuis plus de 50 ans, "Ringo" habite dans le quartier du Polygone, où il est bénévole au centre socioculturel Lupovino. Le nouveau directeur l'a d'ailleurs nommé cette année au conseil


d'administration.


"Il apporte toujours de nouvelles idées, il y a toujours des idées qui sont dans l'air du temps", confie Frédéric Goetz, directeur du centre socioculturel. "Là il nous donne encore une fois


une vraie leçon de vie, de dire 'je n'ai peut-être pas les mêmes capacités que vous mais malgré tout, j'en fais autant, voire même plus'."


Le centre socioculturel s'investit notamment auprès de la communauté des gens du voyage, dont est issu "Ringo". Très engagé, Ringo aimerait aussi avoir ce nouveau fauteuil dernier cri pour


réaliser son rêve: celui de porter la cause des gens du voyage jusqu'au Parlement européen.


Pour l'instant, le Strasbourgeois a réussi à récolter 2.100 euros sur les 35.000 nécessaires à l'achat de son fauteuil.


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