Villeurbanne: l'homme suspecté d'avoir brûlé un coran à la mosquée errahma a été interpellé
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Ce mardi 3 juin, l'homme suspecté d'avoir volé puis brûlé un Coran au sein de la mosqué Errahma dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 juin a été interpellé. L'homme, un
majeur dont l'âge n'a pas été précisé, soupçonné d'avoir volé puis brûlé un Coran à la mosquée Errahma de Villeurbanne au cours de la nuit du dimanche 1er au lundi 2 juin a
été interpellé ce mardi 3 juin, a appris BFMTV de la part du procureur. Le suspect est accusé de s'être introduit à visage découvert au sein du bâtiment religieux, afin de dérober un
Coran pour le brûler. Il avait pris la fuite après les faits, qui s'étaient produits aux alentours de 4 heures du matin, durant la première prière de la journée. Il est décrit comme
"psychologiquement fragile", a ajouté à l'AFP le parquet de Lyon et une source policière. "UN ACTE ISLAMOPHOBE D'UNE EXTRÊME GRAVITÉ" Il s'agit d'un
"acte islamophobe d'une extrême gravité (...) dans un contexte déjà marqué par les violences à l'encontre de notre communauté", ont dénoncé les responsables de la mosquée
Errahma sur son site internet. Les députés LFI du Rhône Idir Boumertit et Gabriel Amard, comme le maire socialiste de Villeurbanne Cédric Van Styvendael, ont également condamné "un
acte islamophobe". Nabil Bousslama, secrétaire de l'association de la mosquée Errahma, avait affirmé à BFM Lyon ce mardi que les images de vidéosurveillance avaient été récupérées
par les forces de l'ordre pour identifier le suspect. Dans la nuit de dimanche à lundi, peu avant la première prière du matin, "un individu à visage découvert s'est introduit
dans la salle de prière, s'est emparé d'un exemplaire du Coran, l'a incendié puis l'a déposé à l'extérieur de l'édifice avant de prendre la fuite", avait
annoncé mardi le Conseil des mosquées du Rhône (CMR) dans un communiqué. Cet homme est entré dans la mosquée vers 3h45 et a eu un échange avec un fidèle qui lui a demandé d'enlever ses
chaussures, a précisé à l'AFP une source policière. Il n'y a pas eu de violence mais en ressortant, il s'est emparé d'un Coran mis à disposition des fidèles et
"l'aurait brûlé dans la rue", a-t-elle ajouté. Il n'y a pas eu d'appel à la police, qui a découvert les faits parce que le trésorier de la mosquée a porté plainte
mardi, selon cette source. Le fidèle témoin de l'incendie avait éteint les flammes sans donner l'alerte parce qu'il n'avait pas réalisé ce qui s'était passé, a
expliqué Kamel Kabtane, le recteur de la Grande mosquée de Lyon. Il en a finalement parlé aux responsables qui ont consulté ce mardi les images de vidéosurveillance et porté plainte, a-t-il
précisé. L'enquête a été confiée à la police pour "dégradation ou détérioration par un moyen dangereux pour les personnes, commise en raison de la race, l'ethnie, la nation ou
la religion", a indiqué le parquet de Lyon à l'AFP. Mathias Fleury