"la position du président n'a pas changé": l'élysée dément un demi-tour sur la reconnaissance d'un état palestinien
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Un média israélien a affirmé ce mercredi 4 juin que la France avait changé de position sur la possible reconnaissance d'un État palestinien par Paris. Épinglée par Manuel Bompard,
coordinateur national de La France insoumise, l'entourage du président de la République réaffirme son calendrier. "Cette information est-elle exacte? Emmanuel Macron a-t-il renoncé
à son engagement de reconnaître l’état de Palestine au mois de juin?", interroge ce mercredi 4 juin sur X le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, citant les
informations du média israélien Ynetnews. Cette source, qui indique citer Anne-Claire Legendre, la conseillère Afrique du Nord et Moyen-Orient à l'Élysée, affirme que Paris aurait
"rassuré" Tel-Aviv sur la reconnaissance d'un État palestinien, face au courroux du gouvernement de Benjamin Netanyahu. Une information que dément l'Élysée auprès de
BFMTV. "La position du président n'a pas changé depuis qu'il s'est exprimé sur le sujet", résume l'entourage du président de la République. VERS UNE
RECONNAISSANCE EN JUIN En avril, Emmanuel Macron avait donné sa ligne de conduite. Le calendrier est toujours le même: vers la reconnaissance lors de la conférence à l'ONU le 18 juin.
"On doit aller vers une reconnaissance (d'un État palestinien) et donc dans les prochains mois, on ira", avait déclaré le chef de l'État. "Je le ferai (...) parce
que je pense qu'à un moment donné, ce sera juste". Ces déclarations ont provoqué de vives réactions de l'État hébreu, actuellement en guerre contre le Hamas palestinien,
depuis les attaques meurtrières du 7-Octobre. "Le président Macron fait une grave erreur en continuant de promouvoir l'idée d'un État palestinien au cœur de notre terre - un
État dont la seule aspiration est la destruction d'Israël", avait écrit Benjamin Netanyahu sur le réseau social X. Ces dernières semaines ont marqué une inflexion du ton du
président de la République à l'encontre de son homologue israélien, sur fond de durcissement de la guerre à Gaza, où Tsahal a intensifié ses bombardements meurtriers et fermé puis
resserré le goulot de l'aide humanitaire. Mathieu Coache avec Tom Kerkour