Le paradoxe du championnat deF2
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Après dix manches déjà disputées en F2cette saison, les pilotes du top 5 ne semblent pas intéresser lesécuries de Formule 1 au contraire des représentants de PremaRacing, Oliver Bearman et
Kimi Antonelli.
Il est vrai que le paddock de l'antichambre des Grands Prix n'enest pas à une contradiction près, comme en témoignent les"non-promotions" des derniers champions FIA de Formule 2
FelipeDrugovich et Théo Pourchaire.
Au classement actuel de la compétition après Monaco, le leaderPaul Aron (Hitech GP) mène avec 80 points pour 78 à Isack Hadjar(Campos), 69 à Zane Maloney (Rodin), 56 à Dennis Hauger
(MPMotorsport) et 50 au rookie Gabriel Bortoleto (Invicta), championen titre de Formule 3.
L'Estonien Aron (en tête du peloton sur la photo ci-dessus) aété écarté de la filière Mercedes l'hiver dernier, tandis queMaloney et Hauger ne sont plus des juniors Red Bull au contraire
deHadjar et que Bortoleto est protégé de McLaren.
Mais étant donné les contrats en cours avec les titulaires enF1, les chances d'accéder aux Grands Prix sont minces pour cesespoirs même si Maloney est réserviste pour Sauber et Hadjar
chezRed Bull, le seul de la bande à avoir déjà pris part à des essaisprivés ou libres dans la catégorie reine.
A contrario, les deux pilotes du top team Prema - dont le débutde saison avec la nouvelle Dallara est pour le moins laborieux -sont pressentis pour une promotion dès 2025 : sixième du
classementprovisoire en F2, le jeune Kimi Antonelli (17 ans) est couvé parMercedes alors que son équipier Oliver Bearman (19 ans) est membrede la Ferrari Driver Academy promis à un volant
chez Haas après sonimpressionnant remplacement pour Ferrari à Djeddah.
Les formules dites "de promotion" ne remplissent donc pasforcément leur rôle au mérite, en fonction des résultats, card'autres critères entrent en ligne de compte et l'accès à laFormule 1
s'avère donc plus complexe que jamais.
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