Attentats de janvier 2015 : de 13 ans de prison à la perpétuité pour les deux accusés qui avaient fait appel - ici
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Ali Riza Polat a été condamné jeudi soir en appel à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité des dix-sept assassinats perpétrés par les frères Saïd et Chérif Kouachi et Amedy
Coulibaly en janvier 2015 à la rédaction de Charlie Hebdo, à Montrouge et à l'Hyper Cacher. Rejugé à Paris pour complicité dans les attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et
l'Hyper Cacher, Ali Riza Polat a été condamné jeudi soir en appel à la RÉCLUSION CRIMINELLE À PERPÉTUITÉ pour complicité des dix-sept assassinats perpétrés par les frères Saïd et Chérif
Kouachi et Amedy Coulibaly. La cour d'assises spéciale de Paris a assorti cette peine d'une période de sûreté de vingt ans. C'est la peine qui avait été requise par le
ministère public qui a demandé à la cour de _"protéger_" la société de cet homme à la _"dangerosité extrême_", toujours _"ancré dans un islamisme radical"_. En
première instance, cet ex-ami d'adolescence d'Amedy Coulibaly, le tueur de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, avait écopé de 30 ans de réclusion criminelle. UN DEUXIÈME
ACCUSÉ CONDAMNÉ À TREIZE ANS DE PRISON Le second accusé rejugé avec Ali Riza Polat depuis le 12 septembre, Amar Ramdani, 41 ans, a été condamné à treize ans de prison, dont deux tiers de
sûreté, POUR AVOIR FOURNI DES ARMES À AMEDY COULIBALY. Il avait écopé de la peine maximale, vingt ans de réclusion, il y a deux ans. Les attentats de janvier 2015 ont marqué le début
d'une funeste série d'attaques jihadistes, avec celle du 13-Novembre dont le procès s'est achevé en juin et celle de la promenade des Anglais à Nice actuellement jugée au sein
du même palais de justice. "UN SOULAGEMENT" Interrogé sur franceinfo, l'avocat de Charlie Hebdo Richard Malka s'est dit soulagé de voir cette _"page judiciaire qui
se tourne". _ _"Ça a été extrêmement éprouvant, douloureux. Ce sont des bulles d'intensité pendant six semaines où vous ne pensez à rien d'autre. Vous ne faites rien
d'autre. La page judiciaire se tourne, mais il y a des blessures que la vie n'est pas assez longue pour cicatriser. Il faut vivre avec et il ne faut pas se laisser noyer par ces
blessures et c'est ça que l'on doit faire aujourd'hui."_ _"Je ne crois pas du tout à ce que l'on dit, du fait que ça aide le travail de deuil"_ a-t-il
ajouté. _"Je pense que c'est une nécessité. Il faut que la justice passe, pour la société. Et elle l'a été. Mais est-ce que ça aide à vivre mieux pour les familles, pour les
victimes ? Je ne le vis pas comme ça, en tout cas."_ L'avocat du journal satirique a tenu aussi à rappeler l'importance des procès en appel : _"Une cour d'assises a
été au fond des faits pendant six semaines, a tout apprécié de manière contradictoire. C'est l'honneur de notre justice que de le faire." _