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La police nationale a interpelé, dimanche soir, un individu au comportement suspect en forêt de Chiberta à Anglet. Il est suspecté d'être à l'origine de deux départs de feux

rapidement éteints. L'homme a été placé en garde à vue. Le maire d'Anglet a signé un arrêté d'hospitalisation d'office. C'est via le réseau Twitter que la police

nationale des Pyrénées-Atlantiques a annoncé l'arrestation d'un individu au comportement suspect, dimanche 14 août en soirée. IL EST SOUPÇONNÉ D'ÊTRE LIÉ À LA DÉCOUVERTE SUR

LES LIEUX DE DEUX DÉPARTS DE FEUX. Des sinistres qui ont été rapidement éteints par les policiers avec leurs extincteurs. Dans le contexte actuel de forte sécheresse et de violents

incendies, le moindre départ de feu peut se transformer en catastrophe. Surtout dans un massif de Chiberta qui a été partiellement détruit en juillet 2020. Lors de son arrestation,

l'individu se jetait sur les voitures qui passaient dans le secteur, précise les enquêteurs. Le pyromane présumé n'est PAS UN INCONNU POUR LA POLICE ET LA JUSTICE. C'est lui

qui, dans la nuit du 7 au 8 août dernier, a violemment frappé un chauffeur de bus qui refusait de le laisser monter en raison de son état d'ébriété à Biarritz en pleine nuit.

L'individu très agité avait été placé en hôpital psychiatrique à Bayonne, avant d'être remis en liberté par les médecins vendredi dernier.  HOSPITALISATION D'OFFICE Le maire

d'Anglet, Claude Olive, a signé ce lundi matin un arrêté pour _"une hospitalisation d'office"_ du pyromane présumé. L'élu explique _"avoir pris ses

responsabilités pour éviter un drame"._ Il estime _"qu'il existe suffisamment d'éléments qui démontrent qu'il ne faut pas relâcher cet individu sans soins"._

Désormais, la police et la justice attendent que les services psychiatriques viennent chercher L'HOMME ÂGÉ D'UNE QUARANTAINE D'ANNÉES, dans sa cellule du commissariat de

Bayonne. C'est le parquet de Bayonne qui pilote l'enquête ouverte après cette arrestation. Dorénavant, le dossier prend une tournure plus médicale que judiciaire. Le procureur

adjoint de Bayonne, Marc Mariée, estime d'ailleurs _"qu'il est très regrettable que cette personne qui a montré sa dangerosité lors de l'agression du chauffeur de bus,

ait pu être remise en liberté de son placement en psychiatrie, deux jours plus tard"_. En cette fin d'après-midi, LA SITUATION DEVIENT KAFKAÏENNE. En dépit du rapport médical qui

indique que l'homme doit être hospitalisé, et en dépit de l'arrêté du maire d'Anglet, les services psychiatriques des hôpitaux de Bayonne et de Pau, refusent de venir le

chercher. Le patient a finalement été pris en charge à l'unité psychiatrique de l'Hôpital Pellegrin à Bordeaux.