Dépakine : estelle ervé-legros se bat pour faire reconnaître la maladie de son fils - ici
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Le parquet de Paris a ouvert la semaine dernière une information judiciaire contre le laboratoire Sanofi dans le scandale de la Dépakine, cet antiépileptique dangereux pour les femmes
enceintes. Une habitante de Saint Jean de la Ruelle fait partie des victimes Estelle Ervé-Legros est épileptique depuis la naissance. Sa neurologue lui a prescrit de la Dépakine en 2003 et
lorsqu'elle est tombée enceinte en 2006, il n'a pas été question de lui retirer ce médicament. Pourtant certains professionnels se montraient déjà prudents sur son utilisation
pendant la grossesse. 9 mois plus tard, Téo est né, avec de nombreuses malformations, au coeur, au pied, aux intestins. "Il a 9 ans aujourd'hui et il a subi presque une opération
par an". 14 000 FEMMES ENCEINTES EXPOSÉES Pour Estelle Ervé-Legros cela ne fait aucun doute : Téo est un bébé-Dépakine, c'est le valproate de sodium, la molécule de la Dépakine,
qui est à l'origine de ces malformations. Elle va aujourd'hui de médecins en médecins pour que le lien soit formellement établi. Une information judiciaire est ouverte contre
Sanofi pour "tromperie aggravée" et "blessures involontaires". On estime qu'en France plus de 14 000 femmes enceintes ont été exposées entre 2007 et 2014.
L'Apesac, l'association qui regroupe les victimes, envisage une action de groupe contre Sanofi loading