#unbonjuif : ouverture d'une enquête préliminaire


#unbonjuif : ouverture d'une enquête préliminaire

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Cet article date de plus de douze ans. Alors que l'UEJF a assigné Twitter en justice pour tenter de récupérer des données sur les auteurs de messages antisémites, le parquet de Paris a


ouvert une enquête préliminaire, après une plainte contre des tweets antisémites. Article rédigé par Cécile Quéguiner Radio France Après l'Union des étudiants juifs de France,


c'est le BNVCA, Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme, qui cherche la parade judiciaire au déchaînement d'antisémitisme qui s'est produit sur Twitter le


mois dernier. Il a déposé plainte le 23 octobre pour "provocation publique à la discrimination, à la haine ou la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe en


raison de son origine ou de son appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion". Un délit passible d'un an de prison. Cette plainte visait une série de messages à


caractère antisémite sur Twitter, reconnaissables par le hashtag #unbonjuif lancé le 10 octobre dernier. Mais si le parquet de Paris a ouvert début novembre une enquête préliminaire,


apprend-on ce mercredi, celle-ci vise un seul tweet : "_Un bon juif est un juif mort_ ".  > Relire Un concours de blagues antisémites dérape sur Twitter C'est la deuxième


procédure en cours. Après avoir obtenu de Twitter qu'il censure certains messages, l'UEJF a assigné la plateforme de microblogging en justice mardi pour le contraindre à


communiquer des données permettant d'identifier les auteurs de ces messages. Une audience en référé est prévue le 8 janvier. La ministre de la Justice, Christiane Taubira, le 17 octobre


avait rappelé que les "_messages à connotation raciste ou antisémite_ " étaient punis par la loi.