Yoann Huget, l'ailier toulousain : «Nous ne sommes pas là pour être des Barbarians…»


Yoann Huget, l'ailier toulousain : «Nous ne sommes pas là pour être des Barbarians…»

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Parmi les trois toulousains titulaires demain soir pour affronter le pays de Galles, Yoann Huget compte porter hauts les couleurs de son club et accompagner son jeune partenaire Romain


Ntamack.


Quatre Toulousains sur la feuille de match demain soir pour affronter le pays de Galles, avez-vous une fierté à porter haut le renouveau de votre club ?


Oui un peu. Il y a quelques mois, nous étions deux dans l'avion pour venir à Marcoussis. Aujourd'hui, nous sommes sept dans le groupe. C'est bon signe, cela signifie que le club fonctionne


bien. Mais on veut démontrer que ça peut marcher en équipe de France.


Votre partenaire Romain Ntamack va fêter sa première apparition avec le XV de France. Comment l'accompagnez-vous ?


Romain est prêt pour le haut niveau. Mais il faut lui laisser le temps d'apprendre un peu. C'est à vous (les médias) et à nous de l'accompagner. Servons-nous de ceux qui sont passés par là


pour ne pas le brûler. Peut-être sera-t-il en difficulté vendredi, mais je ne le pense pas. Il vit une année en accéléré, laissons lui le temps de prendre la mesure du niveau international.


Mais je suis convaincu qu'il peut faire un grand match dès demain.


On a essayé de lui donner quelques conseils, mais son père est aussi là pour ça. On savait que dès l'annonce de l'équipe il y aurait beaucoup d'attente autour de lui, que ça allait beaucoup


parler. On lui a dit de ne pas trop regarder son portable. Mais Romain est imperméable. Il gère tout ça sereinement.


Depuis le début du rassemblement de l'équipe de France, les joueurs évoquent ce jeu de mouvement avec beaucoup de passes que vous souhaitez mettre en place. Quel est votre sentiment ?


Nous ne sommes pas là non plus pour être Barbarians. Dans un premier temps, l'idée, c'est d'inverser la pression, chose qu'on n'a pas su faire contre les Fidji. L'idée, c'est aussi d'aller


jouer au maximum chez l'adversaire. Si ça doit passer par 200 coups de pied et être à la lutte dessous, on le fera. Ensuite, on commencera à jouer au rugby et à se faire un maximum de passes


dans la défense. Mais on ne veut pas jouer à l'envers, dans notre camp avec une défense qui arrive avec un maximum de confiance. Ce mur rouge est imperméable depuis neuf ou dix matchs. Il


faudra d'abord être costaud dans les airs, en attaque comme en défense. Et ensuite, sur les ballons de contre-attaque, ce sera à nous de les exploiter de la meilleure des façons.


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