Budget 2026 : Éric Lombard écarte toute hausse généralisée des impôts


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Budget 2026 : Éric Lombard écarte toute hausse généralisée des impôts Par Le Figaro avec AFP Il y a 21 heures Sujets Éric Lombard économie impôts Lire dans l’app Copier le lien Lien copié


Mail Facebook X Linkedin Messenger WhatsApp «Il n’y aura pas de hausse d’impôt d’ensemble», a déclaré Éric Lombard. Sarah Meyssonnier / REUTERS À six semaines de la présentation de sa


stratégie budgétaire, le ministre de l’Économie s’est voulu rassurant, alors que l’exécutif navigue entre exigences de rigueur et tensions économiques internationales.


Passer la publicité Passer la publicité Publicité «L'idée n'est pas d'augmenter les impôts» et «nous voulons la stabilité fiscale», a affirmé jeudi sur France 2 le ministre de l'Économie 


Éric Lombard, interrogé sur la préparation du budget 2026 dont les «grands choix» doivent être dévoilés avant le 14 juillet. Éric Lombard était interrogé au sujet d’un article du Monde,


publié le 3 juin, qui affirme que «Bercy prépare les esprits à une nouvelle hausse des impôts en 2026». «Je n’assume pas cette phrase, ce n’est pas ce que nous avons en tête. Nous voulons la


stabilité fiscale, nous voulons la stabilité des prélèvements obligatoires. Ce que nous avons en France, ce n’est pas un problème de prélèvements obligatoires, de niveau d’impôts. Il ne


s’agit pas de les augmenter, c’est un problème de dépenses publiques», a déclaré Éric Lombard.


«Il n’y aura pas de hausse d’impôt d’ensemble», a encore affirmé le ministre. Interrogé sur une éventuelle TVA sociale, il a répondu: «C’est un autre sujet. C’est le Parlement qui fait la


loi. Donc le Parlement pourra après faire évoluer la copie». Quant à une éventuelle taxation de l’épargne des Français, Éric Lombard a déclaré: «ce n’est du tout l’idée. Encore une fois,


l’idée n’est pas d’augmenter les impôts. Je veux maintenir les prélèvements obligatoires». Éric Lombard s’exprime à six semaines de l’échéance que le gouvernement s’est fixée pour présenter


ses choix budgétaires, dans un contexte de croissance fragile, de guerre commerciale et de fébrilité politique.


Le gouvernement français compte trouver 40 milliards d’euros d’économies pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public en 2026, via des propositions qui devraient mêler baisses


de dépenses et hausses de recettes, en fusionnant et supprimant également plusieurs opérateurs ou agences de l’État dans un objectif d’économies. François Bayrou a récemment demandé un


«effort à tous les Français» pour redresser les finances publiques en ouvrant la porte à une «TVA sociale» tout en restant évasif sur ses choix budgétaires pour trouver 40 milliards d’euros


d’économies.


Et ce alors que le Fonds monétaire international (FMI) a averti que des «décisions difficiles» sont nécessaires en France pour rétablir les finances publiques, mettant en garde contre des


hausses d’impôts excessives au détriment de la baisse des dépenses publiques. «Un redressement continu des finances publiques de l’ampleur de l’effort prévu dans le plan à moyen terme de la


France, qui passerait uniquement par la fiscalité, pèserait sur la confiance des entreprises, la consommation des ménages et le potentiel de croissance», alerte le FMI qui ne prévoit que


0,6% de croissance cette année.