L’agence S&P laisse la note de la France et sa perspective négative inchangées


L’agence S&P laisse la note de la France et sa perspective négative inchangées

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L’agence S&P laisse la note de la France et sa perspective négative inchangées Par Le Figaro avec AFP Il y a 6 jours Sujets Standard & Poors France Lire dans l’app Copier le lien Lien copié


Mail Facebook X Linkedin Messenger WhatsApp L’agence S&P, à New York. ANGELA WEISS / AFP La France garde sa note AA-, ainsi que sa perspective négative, qui avait été modifiée lors de la


dernière évaluation de l’agence de notation fin février.


Passer la publicité Passer la publicité Publicité L’agence de notation S&P n’a pas modifié vendredi la note de la dette de la France, évaluée à AA- et assortie depuis février d’une


perspective négative, ce qui signifie qu’elle pourrait être rétrogradée.


L’agence n’a publié aucun commentaire, laissant sa notation telle quelle. Interrogé par l’AFP, le ministère de l’Économie «prend bonne note» de cette décision, sans plus de détail.


Le 28 février, S&P avait assorti la note AA- («bonne qualité» de crédit) du pays d’une perspective négative, évoquant des finances publiques «sous pression» et un «soutien politique aux


réformes limité» malgré l’adoption du budget 2025, une menace d’abaissement qui ne s’est pas concrétisée vendredi même si la situation n’a guère changé depuis.


«Effort» Le premier ministre François Bayrou a averti en début de semaine qu’il allait demander «un effort à tous les Français», en n’excluant pas une hausse générale de la TVA pour financer


des dépenses sociales, la «TVA sociale». Il doit trouver 40 milliards d’euros l’an prochain entre l’Etat, la Sécurité sociale et les collectivités locales. Il a admis, mercredi devant le


Sénat, «qu’aucune des mesures» qui composeront le plan général de retour à l’équilibre des finances publiques que proposera le gouvernement «avant le 14 juillet», n’était encore arrêtée.


Lundi, la Cour des comptes avait averti par ailleurs d’un risque de «crise de liquidité» de la Sécurité sociale l’an prochain en raison du dérapage «hors de contrôle» de ses dépenses. Par


deux fois devant le Parlement mercredi, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a surpris en affichant fermement l’objectif d’un retour à l’équilibre de la Sécurité sociale en


2029. Selon les projections économiques révisées de la Commission européenne, publiées le 19 mai, la France enregistrera le pire déficit public de la zone euro en 2025 et 2026, à


respectivement 5,6% et 5,7% du PIB. Le gouvernement quant à lui table encore sur 5,4% en 2025 et 4,6% en 2026, pour revenir sous 3% en 2029.