Le Coq Sportif fixé sur son avenir «au plus tôt» fin juin
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR

Play all audios:

Le Coq Sportif fixé sur son avenir «au plus tôt» fin juin Par Le Figaro avec AFP Il y a 6 jours Sujets le coq sportif Lire dans l’app Copier le lien Lien copié Mail Facebook X Linkedin
Messenger WhatsApp Le logo du Coq Sportif. FRANCK FIFE / AFP Passer la publicité Passer la publicité Publicité L'équipementier français Le Coq Sportif, placé en redressement judiciaire fin
novembre, connaîtra son sort «au plus tôt pour le 30 juin 2025», une échéance «déterminante» pour son avenir, a indiqué vendredi sa maison mère, l'entreprise suisse Airesis.
Airesis avait annoncé fin novembre que la marque française créée en 1882 avait été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris, quelques mois après avoir équipé la
délégation française lors des Jeux olympiques de Paris 2024. «L'issue de la procédure, attendue au plus tôt pour le 30 juin 2025, est déterminante, notamment pour évaluer la continuité
d'exploitation», a indiqué la maison mère de la marque tricolore vendredi.
«Nouveau report» Jusqu'ici, la décision du tribunal était plutôt attendue fin mai, début juin, avait indiqué à l'AFP une source proche du dossier interrogée mi-mai. Dans son communiqué
vendredi, Airesis indique avoir demandé un «nouveau report» de publication de son rapport annuel 2024, pour la deuxième fois, en raison de la situation fragile du Coq Sportif dont le groupe
suisse détient 78% du capital.
Airesis va demander en outre son retrait de la Bourse de Suisse. Deux potentiels repreneurs sont en lice pour tenter de sauver l'équipementier sportif qui compte près de 300 salariés en
France. L'un est un consortium composé notamment du miliardaire Xavier Niel, du judoka multimédaillé Teddy Riner, d'anciens cadres du Coq Sportif, d'une socitété d'investissement (Neopar) et
du groupe américain Iconix, qui détient notamment les marques Umbro et Lee Cooper.
Selon le journal Les Echos mi-mai, l'autre offre serait portée par l'homme d'affaires franco-suisse Dan Mamane et aurait «le soutien des pouvoirs publics». A la même période, le ministère de
l'Économie avait confirmé à l'AFP que deux offres avaient été déposées, sans révéler l'identité du second candidat à la reprise.