L’éditorial de Michel De Jaeghere: «1945, le silence des armes»
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Réservé aux abonnés L’éditorial de Michel De Jaeghere: «1945, le silence des armes» Par Michel De Jaeghere, pour Le Figaro Hors-série Le 21 mars 2025 Suivre Sujets Seconde Guerre mondiale
Lire dans l’app Copier le lien Lien copié Mail Facebook X Linkedin Messenger WhatsApp L’épave d’un chasseur-bombardier allemand Focke-Wulf Fw 190, en plein cœur de Berlin, en mai 1945.
Abattu au-dessus de la capitale, l’avion s’était écrasé dans le Tiergarten. À l’arrière-plan, le Reichstag en ruine. akg-images / Mondadori Portfolio L’ÉDITORIAL DU FIGARO HORS-SÉRIE -
Quatre-vingts ans après, nous célébrons encore la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cela ne doit pas nous conduire à occulter la réalité.
Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « 1945 : la Chute - Les secrets de la Victoire, le crépuscule des damnés ». Un numéro exceptionnel pour tout savoir sur l’année charnière du XXe
siècle .
«1945. La Chute. Les secrets de la Victoire. Le crépuscule des damnés.» Le Figaro Histoire Les Alliés avaient fait, quelques jours plus tôt, leur jonction sur l’Elbe. Les forteresses
volantes américaines continuaient à pilonner sans relâche les villes allemandes, maîtresses souveraines d’un ciel que la Luftwaffe semblait avoir déserté. Les divisions allemandes n’étaient
plus que des fantômes d’armées. Les chars russes tenaient les rues de Berlin, où ils ne rencontraient plus guère que la résistance isolée de quelques groupes de gamins planqués dans des
immeubles éventrés. Au nord de l’Italie, le cadavre de Mussolini avait été pendu par les pieds. En Bavière, les Français faisaient flotter le drapeau tricolore sur le nid d’aigle de
Berchtesgaden.
L’Allemagne n’était plus qu’un champ de ruines fumantes, le théâtre ravagé du crépuscule des damnés. Hitler s’était suicidé dans…
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