Donald Trump lance une enquête sur un possible «complot» autour du déclin de Joe Biden


Donald Trump lance une enquête sur un possible «complot» autour du déclin de Joe Biden

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Donald Trump lance une enquête sur un possible «complot» autour du déclin de Joe Biden Par Le Figaro avec AFP Il y a 5 jours Sujets Joe Biden Donald Trump Lire dans l’app Copier le lien Lien


copié Mail Facebook X Linkedin Messenger WhatsApp Le président américain a chargé mercredi l’avocat de la Maison-Blanche d’enquêter pour déterminer si des individus «ont menti au public à


propos de l’état mental» de son prédécesseur «afin d’exercer les prérogatives et responsabilités du président».


Passer la publicité Passer la publicité Publicité Donald Trump a ordonné mercredi 4 juin le lancement d'une enquête contre l'entourage de son prédécesseur Joe Biden, qu'il soupçonne d'avoir


«comploté» pour masquer le déclin de l'ancien président et usurper son pouvoir. Selon le texte rendu public par l'exécutif américain, le président confie à l'avocat de la Maison-Blanche la


mission «d'enquêter, dans les limites prévues par la loi, pour déterminer si certains individus ont comploté afin de mentir au public à propos de l'état mental de Biden et exercer de manière


inconstitutionnelle les prérogatives et responsabilités du président.»


À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Donald Trump assure qu’il est «de plus en plus clair que d’anciens conseillers du président Biden ont usurpé le pouvoir de la


signature présidentielle à travers l’utilisation d’un système de signature automatique.» Le républicain, qui avait promis avant son élection de se «venger» de ses adversaires politiques,


estime que «ce complot représente l’un des scandales les plus dangereux et inquiétants de l’histoire américaine.»


Soyons clairs: c’est moi qui prenais les décisions pendant ma présidence. Je prenais les décisions concernant les grâces, les décrets, les lois et les proclamations. Il est ridicule et faux


de suggérer que ce n’était pas moi qui le faisais. »


Joe Biden L’enquête qu’il a diligentée doit aussi déterminer «pour quels documents la signature automatique a été utilisée», en particulier des grâces et des décrets. Juste avant de céder le


pouvoir à son pire ennemi politique, Joe Biden avait accordé des grâces préventives à plusieurs alliés politiques ainsi qu’à des membres de sa famille, dont son fils Hunter, une cible


récurrente du camp trumpiste, pour les protéger face à de futures poursuites.


L’ancien président des États-Unis a aussitôt dénoncé des allégations «ridicules et fausses». «Soyons clairs: c’est moi qui prenais les décisions pendant ma présidence. Je prenais les


décisions concernant les grâces, les décrets, les lois et les proclamations. Il est ridicule et faux de suggérer que ce n’était pas moi qui le faisais», a déclaré Joe Biden dans un


communiqué transmis à l’AFP.


Livre choc Pendant sa campagne, le milliardaire avait attaqué sans relâche les capacités cognitives selon lui diminuées de Joe Biden et a continué sur cette voie depuis son retour au


pouvoir. L’ancien président, aujourd’hui âgé de 82 ans, a annoncé récemment souffrir d’une forme «agressive» de cancer de la prostate. Dans un livre choc, Le péché originel, deux


journalistes américains affirment qu’à la fin de son mandat, l’entourage de Joe Biden, très diminué, avait limité au maximum les échanges du président avec la presse et même ses ministres.


Le démocrate a montré, particulièrement à partir de l’été 2023, des signes de fatigue grandissante. Considéré comme l’un des présidents américains les moins accessibles pour les


journalistes, Joe Biden était par ailleurs coutumier de gaffes verbales parfois spectaculaires. La Maison-Blanche a toujours soutenu qu’il était en bonne santé et en pleine possession de ses


moyens intellectuels. Le démocrate avait complètement perdu pied, en direct devant des millions de téléspectateurs, pendant un débat le 27 juin avec Donald Trump, mais s’était encore


accroché quelque temps à sa candidature pour un second mandat, avant de laisser la place à la vice-présidente Kamala Harris. Celle-ci avait été battue par le républicain, déjà président de


2017 à 2021, qui avait ainsi signé un incroyable retour.