Dernière lutte avant l’aube de patrice franceschi : la mer que l’on n’atteint jamais
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_DERNIÈRE LUTTE AVANT L’AUBE_ DE PATRICE FRANCESCHI : LA MER QUE L’ON N’ATTEINT JAMAIS CRITIQUE - Récit d’une quête étrange et risquée qui navigue entre le fantastique et la métaphysique.
Henry de Montherlant a dit abruptement la cruauté des quêtes assouvies. _« Tout ce qui est atteint est détruit »_, note-t-il avec pessimisme dans ses _Carnets_. Les rêves inaccessibles ont
le mérite de ne pas être salis par la réalité. Ils résistent et maintiennent tendus vers le but. Seul le chemin importe. Celui que trace Patrice Franceschi dans son dernier roman mène à
l’impossible. Jean et sa jeune sœur Sarah ont une prédisposition aux horizons qui se dérobent, ils voulaient être marins. Ils n’ont pas vingt ans quand, dans l’archipel des Moluques, ils
rencontrent une vieille dame fantasque dont la vie n’est qu’une quête étrange. Depuis qu’elle est en âge d’espérer, Mathilde cherche _« la mer de toutes les mers »_. Ne figurant sur aucune
carte, cette étendue maritime aurait été atteinte par le poète grec Pindare vingt-cinq siècles plus tôt. Certaines légendes la situent dans les latitudes glacées du Grand Nord. L’utopie est
contagieuse. Désormais, ils seront trois à marcher. Dans les…