Roland-Garros : Fils souffre «d’une fracture de fatigue au dos» et pourrait manquer Wimbledon


Roland-Garros : Fils souffre «d’une fracture de fatigue au dos» et pourrait manquer Wimbledon

Play all audios:


Roland-Garros : Fils souffre «d’une fracture de fatigue au dos» et pourrait manquer Wimbledon Par R.S à Roland-Garros Il y a 6 jours Sujets Arthur Fils Lire dans l’app Copier le lien Lien


copié Mail Facebook X Linkedin Messenger WhatsApp Forfait pour le troisième tour de Roland-Garros, le numéro un du tennis français a précisé la nature de sa blessure, ce samedi, en


conférence de presse.


Passer la publicité Passer la publicité Publicité Le numéro un du tennis français, contraint vendredi au forfait avant son troisième tour à Roland-Garros, a révélé lors d’une conférence de


presse samedi souffrir d'une «fracture de fatigue» dans le bas du dos : «J’ai eu des problèmes avec mon dos depuis longtemps. Pendant le match contre Munar, cela s’est empiré, j’ai fait des


examens qui n’ont pas été bons du tout, il y a une fracture de fatigue. C’est en bas du dos. J’ai déjà eu ce problème dans mon enfance. On a fait des examens... Hier soir, vers 18 heures –


18 heures 30, on a compris que ce n’était pas possible que je joue contre Rublev. C’est pourquoi j’ai déclaré forfait. Cela m’est déjà arrivé deux fois par le passé, j’ai dû porter un


corset, ensuite, tout s’était bien reconsolidé. Je suis assez cambré, et cela n’aide pas trop. J’ai déjà eu un œdème osseux à un endroit assez similaire. On a décidé avec l’équipe de


s’arrêter maintenant et revenir dans 4 à 6 semaines. Car sinon j’aurais dû observer une interruption de plusieurs mois et ce n’est pas ce que l’on souhaite. Il a donc fallu opérer un choix.»


À découvrir [Bon Plan] Suivre gratuitement la Coupe du Monde des Clubs FIFA 2025 Roland Garros simples messieurs Roland Garros simples dames Sa participation à Wimbledon (30 juin-13


juillet), dont il avait atteint les huitièmes de finale en 2024, est à ce stade très compromise : «Je dois voir avec l’équipe, avec mon médecin. Il est certain que je vais devoir renoncer à


certains tournois. Je ne sais pas encore lesquels. J’essayerai d’être prêt pour Wimbledon mais, pour être honnête, on n’est pas certain. C’est entre grosses parenthèses. Je n’ai que 20 ans,


j’ai encore du temps sur le circuit, ce n’est pas le moment où il faut que je me presse et que j’accélère. Si je dois prendre mon temps et bien récupérer pour jouer la saison sur dur et


toute la fin d’année, ce n’est pas plus mal.».


«C’est une blessure que je connais, ça ne m’inquiète pas tant que ça» S’il avait affiché une certaine confiance face à la presse après sa victoire au forceps contre Jaume Munar, la vérité


est très différente : «Pendant le match contre Munar, j’ai tout donné. Je ne pouvais pas donner davantage ; à la fin du deuxième set, je pouvais sentir que mon dos n’allait pas bien du tout.


Grâce au public, j’ai réussi à aller jusqu’au cinquième. C’était une très belle atmosphère, c’était dingue ; mais pendant le match, j’ai vite compris que le tour suivant, je n’allais pas


pouvoir le jouer, et je n’avais pas que des crampes comme il a dit (Munar) (Rires.)»


Et le Francilien de positiver : «Il y a de la frustration, c’est sûr, ça fait partie de la vie d’un sportif de haut niveau, il y a toujours le risque de la blessure. Comme je dis, c’est une


blessure que je connais, ça ne m’inquiète pas tant que ça. Il faut juste réussir à bien me soigner, et puis à repartir vers l’avant. Comme je l’ai déjà dit, j’en ai 10, 12 des Roland encore


à jouer». Le 14e mondial ne s’est même pas agacé quand un journaliste lui a demandé avec humour si c’était «un mal pour un bien» de déclarer forfait pour aller à Munich voir son équipe


préférée, le PSG ce soir contre l’Inter Milan. « Je n’ai pas cherché des places, j’ai des trucs à faire, malheureusement bien plus importantes que le match de foot. Je serai devant ma télé,


mais pas à Munich ni au Parc.»