Le pcf évacue mélenchon… et se divise sur montebourg
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR

Play all audios:

Publicité _Malgré l'appel de Pierre Laurent, le parlement du PCF a dit non à Mélenchon._ (Reuters) La suite après cette publicité Ils ont dit non à Mélenchon! Malgré l'appel du
secrétaire national Pierre Laurent à soutenir le leader du Parti de gauche, le revirement du parlement élargi du PCF a ouvert la voie samedi à une candidature communiste à la présidentielle.
Les militants devront encore valider ou non ce choix les 24, 25 et 26 novembre. Partisan d'une candidature maison et disponible pour 2017, André Chassaigne, chef de file des
communistes à l'Assemblée, sort renforcé. Même si d'autres hypothèses, comme celles de Pierre Laurent ou Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris, circulent. La suite après cette
publicité Mélenchon est parti en campagne en février 2016, sans attendre le choix des communistes. "Sa déclaration solitaire de candidature et la création d'un mouvement dont il a
tenté d'imposer les règles n'ont pas facilité le rassemblement", reconnaît Laurent. Si le refus de le soutenir est une surprise, les incompatibilités d'humeur entre
communistes et mélenchonistes n'en sont pas une. "On a de nombreux désaccords avec Mélenchon, sur les migrants, sur l'Europe, sur les travailleurs détachés. Il est à la fois
le meilleur tribun et le plus grand repoussoir", explique un cadre de la place du Colonel-Fabien. "S'IL GAGNE, IL AURA HOLLANDE ET VALLS DANS SES BAGAGES" Rien
n'étant jamais simple au PCF, le futur candidat communiste pourrait cependant… se retirer si une candidature de large rassemblement de la gauche anti-austérité émergeait. Cela laisse
une porte ouverte pour Arnaud Montebourg, si d'aventure ce dernier venait à remporter la primaire. Une telle victoire "serait un événement que nous prendrions en compte. Mais nous
n'attendons pas la fumée blanche", prévient Laurent, qui estime ce scénario "improbable". Montebourg s'est refusé samedi, "par délicatesse", à commenter
l'épisode, s'affirmant déterminé à "construire l'union des gauches". La semaine passée, dans le _JDD_, il avait tendu la main au PCF en vue d'une union dès le
premier tour de la présidentielle. La suite après cette publicité La suite après cette publicité Une offre que certains communistes considèrent sans a priori. "Quand on a créé le Front
de gauche, nous n'avons pas demandé des brevets de pureté, ni érigé des murs contre ceux qui ont voté Maastricht", lance le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles. "Quand
l'enjeu est aussi important que d'éviter un second tour entre la droite extrême et l'extrême droite, je ne rejette personne a priori. Mais il y a un prérequis : que ce soit
sur une base nettement antilibérale", affirme Chassaigne. Le candidat à la primaire PS compte néanmoins davantage d'opposants déclarés que de partisans assumés. "Montebourg,
c'est un républicano-opportuno-socialiste. S'il gagne, il aura Hollande et Valls dans ses bagages", estime Marie-Pierre Vieu, chargée des relations avec les autres forces de
gauche. "Aujourd'hui, embraie l'eurodéputé et directeur de L'Humanité Patrick Le Hyaric, il est dans l'opposition à Hollande. Mais c'est lui qui lui a permis de
devenir président et qui a contribué à ce que Valls remplace Ayrault." Se rallier à une candidature PS ou risquer un score anecdotique? Le PCF vient de s'infliger un nouveau
casse-tête. Source: JDD papier