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Il a fait son choix. Boris Vallaud a déclaré, dans les colonnes du _Monde_, dimanche 1er juin, qu'il voterait pour Olivier Faure lors du congrès du PS qui oppose ce dernier à Nicolas

Mayer-Rossignol. « Je pense que celui qui est arrivé en tête a la légitimité et surtout la responsabilité de rassembler. Je partage aussi la ligne d'union de la gauche. Je le dis par

honnêteté et par transparence, dans les Landes, je voterai pour Olivier Faure », a-t-il justifié.

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Le président du groupe socialiste à l'Assemblée a terminé troisième lors du premier tour avec 18 % des voix. Alors qu'il ne voulait pas, dans un premier temps, se positionner,

Boris Vallaud a évoqué un choix « personnel » qui n'est « pas une consigne » de vote, et « ni un chèque en blanc ni une ardoise magique ». « Personne ne pourra s'imposer et

personne ne pourra faire sans nous qui représentons 18 % dans toutes les instances de notre parti », a-t-il défendu. « Ce vote engage l'avenir, il nous engage tous : Nicolas, Olivier et

moi. C'est une nouvelle méthode de gouvernance qui va s'installer, en agrégeant les bonnes volontés, et c'est ainsi que le PS démontrera son utilité aux Français », a-t-il

poursuivi.

Le troisième homme de cette élection assure avoir reçu des garanties de la part d'Olivier Faure et il sera « vigilant à leur mise en œuvre effective ».

Interrogé sur la raison pour laquelle il ne donnera pas de consigne de vote, Boris Vallaud affirme que « la liberté n'est pas une absence de choix, mais le refus d'imposer une

ligne à celles et ceux qui lui ont accordé leur confiance ». Sa position pour le 5 juin a, selon, lui été décidée collectivement avec les militants et à l'unanimité.

Auprès du _Point_, Jérôme Guedj, soutien de Mayer-Rossignol, et ex-fauriste, avançait mercredi 28 mai que « personne ne peut être sûr de ce que les électeurs de Boris vont faire mais le

message de Boris est de changer les choses. J'ai mieux travaillé au groupe socialiste avec Boris Vallaud qu'en tant que secrétaire national au parti aux côtés d'Olivier Faure 

». Les troupes de Mayer-Rossignol proposaient à Boris Vallaud une « motion de synthèse ».

Durant toute la campagne, Boris Vallaud s'est efforcé d'endosser un rôle de médiateur, et a appelé à rassembler un parti encore marqué par les divisions depuis le congrès de 2023,

qui opposait déjà Nicolas Mayer-Rossignol à Olivier Faure. « Ce qui nous distingue ne justifie pas que nous partions dispersés », lançait-il le 19 mai lors d'un débat devant les

militants de la fédération de Gironde.