Dans la tourmente financière, l’aménageur public Soleam s’apprête à supprimer des postes
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La société publique locale d'aménagement de la métropole, la Soleam, traverse une crise profonde. Lestée d'un déficit de plus de 500 000 euros pour l'exercice 2023, elle a présenté à ses 70
collaborateurs un "plan de restructuration". L'essentiel de ces économies prendra la forme de réductions d'effectifs d'ici à la fin de l'année.
Cet article ressemble non pas à la chronique d’une mort annoncée mais plutôt à un avis de décès.
Je ne comprends pas pourquoi un tel établissement, soumis aux règles du droit privé bien que son capital soit 100% public, ait à sa tête un pur politique de profession, avocat sans
prédisposition spéciale à la gestion d’une entreprise commerciale (Mr Moraine dont nous ne connaissons pas le salaire, successeur de Mr Royer-Perreaut, autre grand gestionnaire) . Passons
sur le gag des 18 mois de “transition managériale” nécessaire à un successeur (encore un juriste) dans la place depuis des années et des années. N’oublions pas qu’il s’agit d’une entreprise
de 70 salariés avec DEUX DG (dont nous ne connaissons pas les salaires). Tout ça coûte. D’autre part, le capital est actuellement partagé entre la Métropole 70%, la municipalité de Marseille
15% et le département 15% (chiffres arrondis). Pourquoi indiquer la seule diminution des commandes de la seule Ville de Marseille (sachant qu’une bonne partie des aménagements urbains
dépendent de la Métropole) ?
Pagnol qui au final était plus parisien que marseillais avait bien résumé la situation locale avec son ” bon à rien et mauvais en tout.
@Alceste : vos chiffres sont faux, le CA de cette entreprise est bien moindre et le flux de 45 M€ est celui de ses opérations, pas ses revenus (5/6 M€) à opposer à ses dépenses.
D’ailleurs M. AMICO serait avisé de se taire lui qui, administrateur, n’est jamais venu au CA, à l’image de la Ville de Marseille qui n’est présente à aucune instance de cette structure
depuis l’arrivée du PM au pouvoir (CA, CAO, AG des actionnaires, etc.).
Toujours intéressant de télécharger et lire les documents, nécessairement publics (comptes, relevés d’AG, etc.) publiés par ce genre de structure. J’invite chacun à faire de même avec
EUROMED, la SPLAIN, la SPEM ou, plus drôle, l’EPAD Ouest Provence. Encore faut-il en faire l’effort évidemment.
Pour avoir suivi il fut un temps les péripéties d’une opération où la SOLEAM devait intervenir, il me semble que se focaliser sur les risques psychosociaux est une façon (commode ?) de noyer
le poisson pour éviter de parler de l’incompétence qui régnait à tous le niveaux. Ou pour éviter de poser la question des critères de recrutement des personnels.