Éric le dissès : “je ne veux pas d’usine à risque à marignane”
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR

Play all audios:

Ce mercredi, Marignane accueillait une réunion publique sur le projet d'installation de l'usine Satys. Classée Seveso, elle utilisera du chrome VI et de l'acide chlorhydrique,
comme précédemment aux Aygalades, ce qui inquiète les habitants. Le maire de Marignane exprime à son tour son opposition au projet. Le terrain où l'usine a prévu de s'installer se
trouve dans la zone des Florides. (Photo Loeiza Alle) Ils n’ont pas sorti les fourches, mais l’accueil reste hostile. Ce mercredi, se tenait à Marignane la première réunion publique sur
l’installation de l’usine Satys au sein de la zone d’aménagement concerté des Florides. Cette société spécialisée dans l’aéronautique veut construire une usine de traitement de surface qui
prévoit notamment l’usage de produits dangereux et polluants comme le chrome VI et l’acide chlorhydrique. Pour cette raison, elle est classée Seveso par les services de l’État. Satys est le
repreneur de l’usine PMA, qui développait cette même activité et dont les rejets en chrome VI ont durablement pollué les sous-sols sur son site des Aygalades à Marseille. Autant d’éléments
qui viennent nourrir ... Vous voulez lire la suite ? Abonnez-vous à Marsactu La Métropole pilote cette ZAC qui est un gouffre financier, la faute à un service “Développement Economique”
incompétent qui n’arrive pas à commercialiser les terrains tout en restant braqué sur l’aéronautique. Et le gouffre se creuse plus encore : les rues ont été faites, mais squattées et
dégradées, il va falloir en refaire un bon bout. La preuve : ils en ont fermé l’accès par des gros tas de terre. Deux informations essentielles, à retenir pour les prochaines municipales :
1- le maire n’a jamais refusé un permis de construire ; 2- il est le seul à avoir un micro dans la ville. Le secret d’un développement urbain anarchique (Ce que quelqu’un a appelé “la
destruction des villes en temps de paix”), et des petites et grandes baronnies locales. Au lieu de : “de produits dangereux et polluants comme le chrome VI et l’acide chlorhydrique.”, Il
faudrait plutôt dire : “de produits dangereux comme l’acide chlorhydrique.et polluants comme le chrome VI” C’est un excellent cas d’étude entre la situation actuelle et la situation
projetée. Acte 1 : une usine dans le XVIème arrondissement de Marseille, qui a pollué pendant des années les terrains et les nappes, sans s’en rendre compte avant la mise en évidence suite à
des travaux sur le tunel SNCF en-dessous. Pour dépolluer il faut que l’usine s’en aille. Acte 2 : situation projetée : une nouvelle usine, plus aux normes mais toujours Seveso aux Florides.
Les riverains et élus du coin n’en veulent pas. Dans d’autres lieux, il y aura les mêmes réactions, sans aucun doute. Par contre on peut supposer que côté Marseille 16, habitants et élus,
les avis sont différents. Question : quelle est l a meilleure solution ? Pour pour Marignane, pour Marseille16, et globalement au niveau des territoires de la Métropole ou du département ?
On a compris : surtout pas d’industrie en France. L’avenir de nos jeunes est pour certains de devenir les larbins précaires des visiteurs étrangers de la France, devenue le musée et le
bronze«C.L » de l’Europe. Il leur restera aussi à travailler dans la restauration, l’événementiel, le commerce et notamment l’import-export. En effet les industries c’est sale, il faut être
capable de diriger des équipes, donc il faut les laisser à nos cousins germains ou .aux asiatiques Tant pis pour notre balance des paiements Espérons , nous qui en ont vu d’autres, que les
crises sanitaires, financières écologiques sécuritaires Etc. ne perturberont pas trop le plan de carrière dès intéressés