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La semaine dernière, ils ont appris la terrible nouvelle. Après des mois d’arrêts du four numéro 4, la direction de l’usine leur a annoncé la suppression de 139 postes sur une usine qui

compte 480 travailleurs en CDI. Celle-ci a aussi mis fin aux contrats des 120 salariés en CDD. Si la direction prétexte de conditions économiques difficiles dans le secteur, elle refuse

pourtant d’ouvrir ses livres de compte réclamés par les délégués syndicaux. L’entreprise qui fait partie du groupe Saverglass, leader mondial de la verrerie de luxe, avait déjà opéré en

novembre un terrible chantage sur les salaires en échange du maintien de l’emploi. Dans ce contexte, le PSE sonne comme un véritable coup de massue. Les travailleurs, qui pensaient l’avoir

échappé belle, dénoncent une saignée de l’emploi. > « On s’est mis en grève hier matin à la suite de l’annonce > d’un PSE de 139 postes sur le site du Havre ! » Dimitri Grenier > DS

 CGT dénonce un four à l’arrêt et les licenciements alors que > les travailleurs aident d’autres sites du groupe en manque de > personnel ⬇️ pic.twitter.com/9qyezYhFtj >  > — 

Révolution Permanente (@RevPermanente) May 22, 2025 Ces deux premiers jours de grève ont été une réussite pour montrer que le plan de licenciement ne passera pas comme une lettre à la poste.

Depuis le début de la grève, ils ont reçu le soutien de collègues des sites de Feuquières et Arques mais également des ouvriers de la zone, des dockers, de Siemens, de Sidel, de Total venus

exprimer leur solidarité et faire passer le message que seul le rapport de force paye. En ce sens, Clément, représentant syndical de l’usine Siemens Gamesa leur a annoncé que lorsque la

caisse de grève sera mise en place, ils pourront compter sur le soutien financier des autres usines pour les faire tenir dans une grève dans la durée. > « La conjoncture actuelle ; les 

baisses de ventes, la conjoncture > politique, leur a fait baisser la vente mais le problème c’est > que la direction distribue nos commandes sur les autres sites ! » > dénonce 

Christophe Roux représentant CFDT ⬇️ > pic.twitter.com/gqWRcZmr7q >  > — Révolution Permanente (@RevPermanente) May 22, 2025 Quand bien même, il n’y a pas eu de mouvement de grève

significatif depuis 2007 sur le site, les travailleurs sont déterminés à refuser les licenciements et la question du maintien de l’emploi est dans toutes les discussions. De Saverglass à

Arcelor, de l’industrie automobile au secteur de la Chimie, il faudra se battre tous ensemble pour l’interdiction des licenciements, la titularisation de tous les précaires en CDI, et la

nationalisation, sans indemnité ni rachat, sous contrôle ouvrier de toute entreprise qui jette des familles à la rue.