Je suis enceinte et mon médecin me prescrit un congé pathologique : qu’est-ce que c’est? | tf1 info
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR

Play all audios:

* Le Code du travail prévoit d’accorder un repos supplémentaire aux femmes enceintes ou ayant donné la vie dans certains cas. * On parle de congés pathologiques prénatal et postnatal. * Ils
sont délivrés par un médecin si des complications ont été constatées pendant la grossesse ou lors de l’accouchement. Suivez la couverture complète Avec Elles Les joies de la grossesse. Si la
maternité est un heureux événement pour beaucoup de femmes, elle impacte la vie professionnelle des salariées. Elles peuvent bénéficier d’un congé maternité, mais pas seulement. Ainsi,
elles sont protégées par la loi concernant une affection survenant à cause de la maternité, que ce soit la conséquence de la grossesse ou de l’accouchement. En ce sens, l’article L1225-21 du
Code du travail dispose que "lorsqu'un état pathologique est attesté par un certificat médical comme résultant de la grossesse ou de l'accouchement, le congé de maternité est
augmenté de la durée de cet état pathologique dans la limite de deux semaines avant la date présumée de l'accouchement et de quatre semaines après la date de celui-ci". DEUX
CONGÉS PATHOLOGIQUES AVEC LEURS SPÉCIFICITÉS En réalité, il existe deux types de congés pathologiques : le congé pathologique prénatal et celui postnatal. Comme évoqué précédemment, le
premier concerne directement la grossesse, quand l’autre a trait à l’accouchement. La différence est de taille entre les deux : en effet, selon que l’on parle d’un cas ou de l’autre, la
durée maximum de congé diffère. La durée maximale du congé prénatal est de 14 jours consécutifs, des complications de la grossesse ayant été constatées, quand il est de 28 jours consécutifs
pour le congé postnatal, prescrit pour des complications survenues après l’accouchement. QUELLE EST LA PROCÉDURE À SUIVRE POUR SE VOIR PRESCRIRE UN CONGÉ PATHOLOGIQUE ? On parle de congé
prénatal ou postnatal. C’est un droit. En revanche, il n’y a aucune obligation d’en bénéficier : ce n’est pas un dû. Il faut remplir une ou plusieurs conditions pour en jouir. Ainsi, si la
grossesse et l’accouchement se passent normalement, vous ne pourrez pas le demander. Si vous estimez que vous êtes concernée, il faut que vous preniez un rendez-vous avec votre médecin
traitant, votre obstétricien ou votre gynécologue. C’est lui qui sera amené à dire s’il doit vous prescrire, ou non, un congé pathologique. Et gare aux abus : l’Assurance maladie multiplie
ces dernières années les contrôles pour s’assurer que les congés ont été délivrés à juste titre. Lire aussi Congés maternité, paternité, parental : quelles différences ? QUELLES SONT LES
RAISONS QUI PERMETTENT DE BÉNÉFICIER D’UN CONGÉ PATHOLOGIQUE ? Plusieurs raisons, toujours médicales, peuvent pousser le médecin généraliste à prescrire un congé pathologique, à savoir : *
une fatigue extrême survenue pendant la grossesse, * un risque d’accouchement prématuré, * un risque de fausse couche, * une grossesse multiple (jumeaux, triplés…), * l’apparition d’une
hypertension, * la déclaration d’un diabète dit gestationnel, * l’incompatibilité de l’occupation du poste de travail avec une grossesse, * une dépression post-partum, * des complications
survenues à la suite d’un accouchement compliqué. ------------------------- Pierre FOUGERES pour TF1 INFO