Fycompa 8 mg cp pellic - vidal


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Idées suicidaires Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des médicaments antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse des


études randomisées contrôlées contre placebo portant sur des médicaments antiépileptiques a également montré une légère augmentation des idées et comportement suicidaires. Le mécanisme de ce


risque n'est pas connu et les données disponibles ne permettent pas d'exclure la possibilité d'un risque accru avec le pérampanel. Par conséquent, les patients (enfants,


adolescents et adultes) doivent être surveillés afin de déceler les signes d'idées et de comportement suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il convient de


recommander aux patients (et à leurs aidants) de consulter un médecin en cas de survenue de signes d'idées et de comportement suicidaires. Réactions indésirables cutanées sévères Des


réactions indésirables cutanées sévères, y compris une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) et un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), qui


peuvent menacer le pronostic vital ou être fatales, ont été signalées (fréquence indéterminée ; voir rubrique Effets indésirables) en association avec le traitement par pérampanel. Au moment


de la prescription, les patients doivent être informés des signes et des symptômes de réactions cutanées et doivent être étroitement surveillés. Les symptômes d'un syndrome DRESS


incluent généralement, mais pas exclusivement, une fièvre, une éruption cutanée associée à l'atteinte d'autres systèmes d'organes, une lymphadénopathie, des anomalies des


tests hépatiques et une éosinophilie. Il est important de noter que des manifestations précoces d'hypersensibilité, telles qu'une fièvre ou une lymphadénopathie, peuvent être


présentes, même si l'éruption cutanée n'est pas évidente. Les symptômes de SSJ incluent généralement, mais pas exclusivement, un décollement de la peau (nécrose/bulle épidermiques)


< 10 %, un rash cutané érythémateux (confluent), une progression rapide, des lésions en cocarde atypiques et douloureuses et/ou des macules purpuriques largement disséminées ou un


érythème étendu (confluent), une atteinte bulleuse/érosive touchant plus de 2 muqueuses. Si des signes et des symptômes de ces réactions apparaissent, il convient d'arrêter


immédiatement le pérampanel et d'envisager un autre traitement (le cas échéant). En cas de réaction grave, telle qu'un SSJ ou un DRESS, lors de l'utilisation du pérampanel, le


traitement ne doit jamais être réinstauré chez le patient. Absences et crises myocloniques Les absences et les crises myocloniques sont deux types courants de crises généralisées qui


surviennent fréquemment chez les patients atteints d'EGI. D'autres médicaments antiépileptiques sont connus pour induire ou aggraver ces types de crises. Les patients présentant


des crises myocloniques et des épilepsies d'absence doivent être surveillés pendant leur traitement par Fycompa. Troubles du système nerveux Le pérampanel peut provoquer des sensations


vertigineuses et une somnolence et peut donc avoir une influence sur l'aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines (voir rubrique Conduite et utilisation de machines).


Contraceptifs hormonaux Aux doses de 12 mg/jour, Fycompa peut diminuer l'efficacité des contraceptifs hormonaux contenant des progestatifs ; dans ce cas, il est recommandé


d'utiliser une méthode de contraception non hormonale, additionnelle pendant le traitement par Fycompa (voir rubriques Interactions et Fertilité/Grossesse/Allaitement). Chutes Il semble


exister un risque accru de chutes, particulièrement chez les sujets âgés ; la raison sous-jacente n'est pas claire. Agressivité, troubles psychotiques Des comportements agressifs,


hostiles et anormaux ont été décrits chez des patients traités par le pérampanel. Dans les essais cliniques, l'agressivité, la colère, l'irritabilité et les troubles psychotiques


décrits étaient plus fréquents chez les patients traités par le pérampanel aux fortes doses. La plupart de ces événements étaient d'intensité légère à modérée et disparaissaient


spontanément ou avec un ajustement de la posologie. Cependant, des cas d'intention de nuire à autrui, d'agression physique ou de comportement menaçant ont été observés chez


certains patients (< 1 % dans les essais cliniques sur le pérampanel). Des idées d'homicide ont été rapportées chez certains patients. Il convient de conseiller aux patients et à


leurs aidants d'alerter immédiatement un professionnel de santé, en cas de changement important de l'humeur ou de comportement. La posologie du pérampanel doit être diminuée si ces


symptômes surviennent et l'arrêt du traitement doit être envisagé s'ils sont graves (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Risque d'utilisation abusive Des


précautions s'imposent chez les patients ayant des antécédents de toxicomanie et les signes d'utilisation abusive du pérampanel doivent être surveillés chez ces patients.


Médicaments antiépileptiques concomitants inducteurs du CYP3A Les taux de réponse après ajout de pérampanel à doses fixes étaient inférieurs lorsque les patients recevaient un traitement


concomitant par des médicaments antiépileptiques inducteurs de l'enzyme CYP3A (carbamazépine, phénytoïne, oxcarbazépine) par rapport au taux de réponses des patients ayant reçu des


médicaments antiépileptiques concomitants non inducteurs enzymatiques. La réponse du patient doit être surveillée lors du relais d'un médicament antiépileptique concomitant non


inducteur par un médicament antiépileptique inducteur enzymatique et vice versa. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance des patients, la dose peut être augmentée ou diminuée


par paliers de 2 mg/jour (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Autres médicaments concomitants (non antiépileptiques) inducteurs ou inhibiteurs du cytochrome P450 La


réponse clinique et la tolérance des patients doivent être suivies étroitement lors de l'ajout ou du retrait d'inducteurs ou d'inhibiteurs du cytochrome P450, car les


concentrations plasmatiques du pérampanel peuvent être diminuées ou augmentées ; il est possible que la dose de pérampanel doive être ajustée en conséquence. Hépatotoxicité Des cas


d'hépatotoxicité (principalement une élévation des enzymes hépatiques) ont été rapportés avec l'utilisation du pérampanel en association avec d'autres antiépileptiques. En cas


d'élévation des enzymes hépatiques, une surveillance de la fonction hépatique doit être envisagée. Excipients _Intolérance au lactose_ Fycompa contient du lactose. Par conséquent, ce


médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies


héréditaires rares).