Meurtre de Victorine : le condamné se désiste et renonce à faire appel
- Select a language for the TTS:
- French Female
- French Male
- French Canadian Female
- French Canadian Male
- Language selected: (auto detect) - FR
Play all audios:
Meurtre de Victorine : le condamné se désiste et renonce à faire appel Par Le Figaro avec AFP Il y a 4 jours Sujets Meurtre appel Lire dans l’app Copier le lien Lien copié Mail Facebook X
Linkedin Messenger WhatsApp Des personnes tiennent une banderole à la mémoire de Victorine Dartois alors qu’elles participent à une marche blanche à Villefontaine, dans le sud-est de la
France, le 4 octobre 2020. JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP Passer la publicité Passer la publicité Publicité L'homme condamné fin 2024 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de
Victorine Dartois en Isère en 2020 a renoncé à faire appel, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Ludovic Bertin a été reconnu coupable le 6 décembre 2024 à Grenoble d'avoir étranglé et
noyé l'étudiante de 18 ans après avoir tenté de la violer, ainsi que dans une affaire distincte de viol sur une autre jeune femme en 2018.
Condamné à une peine de réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt ans, il avait annoncé dans la foulée faire appel. Son désistement de cet appel a été acté
voilà «plusieurs mois», a indiqué mardi à l'AFP l'avocate générale Françoise Benezech, confirmant une information du journal Le Dauphiné Libéré .
À lire aussi «J’ai complètement pété un câble» : à son procès, Ludovic Bertin donne sa version du meurtre de Victorine
Un geste justifié par une «dispute» Victorine Dartois, étudiante en BTS communication, a disparu le 26 septembre 2020 alors qu'elle rentrait à pied au domicile familial à Villefontaine, à
une trentaine de kilomètres au sud-est de Lyon, après un après-midi de shopping avec des amies. Son corps a été retrouvé dans un ruisseau moins de 48 heures plus tard, son jean abandonné à
proximité. L'autopsie a établi qu'elle avait été étranglée et noyée.
Interpellé trois semaines plus tard à la suite d'une dénonciation par son meilleur ami, Ludovic Bertin, qui avait une dizaine de condamnations à son casier judiciaire, a reconnu le meurtre
de Victorine. Il a en revanche toujours farouchement nié avoir tenté de la violer, justifiant son geste par une «dispute» lors de leur rencontre fortuite et par des troubles liés à son
addiction à la cocaïne.