Roland-garros : «je suis bien plus positive sur le court qu’avant», estime mirra andreeva
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ROLAND-GARROS : «JE SUIS BIEN PLUS POSITIVE SUR LE COURT QU’AVANT», ESTIME MIRRA ANDREEVA L’adversaire de Loïs Boisson en quarts de finale mercredi s’est confiée sur l’évolution de son jeu,
elle qui n’a que 18 ans, et sur sa relation avec Conchita Martinez, sa coach. Publicité QUEL EST VOTRE SENTIMENT APRÈS CE SUCCÈS SUR DARIA KASATKINA (6-3, 7-5) ? MIRRA ANDREEVA : Je suis
ravie de remporter la victoire aujourd’hui. La dernière fois que j’ai affronté Daria, c’était un match en trois sets que j’avais perdu (en finale d’un tournoi en Chine en 2024). Cette fois
j’étais prête à livrer bataille et je suis contente d’être en quarts de finale. Je savais qu’aujourd’hui il y aurait des échanges longs. Elle a une bonne lecture de mon jeu. Elle savait
quand j’allais décocher une amortie. On a eu beaucoup d’échanges. Je devais courir d’un côté à l’autre constamment, ce qui n’est jamais un sentiment agréable. C’était un match très intense.
Effectivement, il a fallu varier beaucoup nos coups, point après point. PHYSIQUEMENT, VOUS SEMBLEZ TRÈS AU POINT CAR LA PLUPART DE CES LONGS ÉCHANGES TOURNAIENT EN VOTRE FAVEUR… Cela me
donne aussi beaucoup de confiance en moi parce que je vois que je suis en mesure d’engranger ces jeux, de ramener sans cesse la balle dans le court, de recommencer et même après avoir couru
aussi longtemps, je suis en mesure de retrouver de la puissance, de l’énergie. Si j’ai besoin d’attaquer, je sais que je peux le faire. Je peux me préparer et bien frapper la balle, pas
simplement la remettre en court, mollement. Je dois remercier mon préparateur physique qui m’a beaucoup aidée à me préparer physiquement. Je suis ravie, après des échanges longs, d’être en
mesure de relancer la balle et de l’emporter encore. DANS LE SECOND SET, VOUS SEMBLIEZ AVOIR LA SITUATION EN MAIN À 3-1 AVANT DE PERDRE LE FIL. QUE S’EST-IL PASSÉ ? C’est vrai qu’elle a
gagné quatre jeux de suite pour mener 5-3 au score. Mais cela ne changeait rien pour moi, je restais quand même en mesure de me battre et de jouer mon meilleur tennis. Elle a simplement
élevé son niveau de jeu au second set, mais j’ai eu le sentiment que je jouais aussi de manière plus attentive à ce moment-là. Elle en a tiré avantage. Elle a frappé les balles de manière
plus agressive. Moi, il fallait que je sois encore plus combattante. Je suis notamment montée au filet alors que je n’y vais jamais normalement. Mais avec l’adrénaline, j’ai été en mesure
d’y parvenir. Je ne sais même pas comment l’expliquer. Je suis juste contente parce que je suis arrivée à boucler le match en deux sets secs. QUEL EST VOTRE LIEN AVEC VOTRE COACH, CONCHITA
MARTINEZ, QUI A JOUÉ UNE FINALE EN TANT QUE JOUEUSE À ROLAND-GARROS EN 2000 ? Elle me donne beaucoup d’énergie, elle m’apporte beaucoup de soutien. Quand Conchita a le sentiment qu’elle a
besoin de me dire quelque chose qui porte sur un point tactique, elle va toujours me dire ce qu’elle pense. C’est ce que j’aime aussi. Elle ne fait pas que me soutenir. Parfois, quand elle a
le sentiment que j’ai besoin d’entendre un point technique ou tactique, elle le dit. Et après, j’essaie de le reproduire sur le court. QU’EST-CE QU’ELLE A APPORTÉ À VOTRE JEU, SPÉCIALEMENT
SUR TERRE BATTUE ? QUELLE ERREUR NE COMMETTEZ-VOUS PLUS GRÂCE À ELLE ? D’abord elle a apporté beaucoup de positif à mon jeu. Quand on parle de tactique mais aussi de questions techniques,
elle m’enseigne comment construire les points. Si on parle de terre battue, comment construire un point et s’attendre à ce que l’échange soit plus long que sur du dur. Si nécessaire, comment
recommencer un point une fois, deux fois, trois fois. Néanmoins, je ne vais pas vous dire en détail tout ce qu’elle m’a dit. Je vais le garder pour moi. ESTIMEZ-VOUS AVOIR BEAUCOUP
PROGRESSÉ CES DEUX DERNIÈRES ANNÉES, DEPUIS VOTRE ARRIVÉE SUR LE CIRCUIT WTA ? Physiquement, je suis plus forte que je ne l’étais il y a deux ans. J’ai également le sentiment que je
réfléchis différemment. Je suis bien plus positive sur le court. Je pense que cela est l’une des clés du succès pour moi. Maintenant, je suis en mesure de me battre pour chaque point coûte
que coûte. Je pense que c’est le plus important.